L’Espagne a annoncé, mardi 24 février, avoir démantelé un réseau de recrutement de jeunes femmes pour le compte du groupe Etat islamique (EI), notamment via Facebook et arrêté quatre personnes dont deux au préside occupé de Mellilia.
Les deux personnes arrêtées à Mellilia «sont les responsables de la création et de l’administration de plusieurs plates-formes Internet par le biais desquelles ils diffusaient tout type de matériel de propagande», en particulier pour le groupe Etat islamique, selon le ministère espagnol de l’Intérieur.
L’un de ces deux derniers suspects, «qui s’était défini dans un reportage de la chaîne américaine CNN comme un sympathisant de l’Etat islamique», est décrit comme offrant «un profil typique de l’acteur solitaire, c’est-à-dire passé de la consommation de la propagande pro-terroriste au prosélytisme intense».
L’autre suspect diffusait du matériel vidéo pour recruter de nouveaux jihadistes, selon le ministère espagnol de l’Intérieur.
Des perquisitions ont été ordonnées à leurs domiciles respectifs. Selon les autorités espagnoles, une centaine d’Espagnols auraient rejoint les rangs de «milices jihadistes» en Irak ou en Syrie, un chiffre relativement faible par rapport aux milliers de Français, Britanniques ou Allemands qui sont partis au «djihad».