Les travaux du programme: Renforcer la résilience et la cohésion interne des jeunes, lancé par la Rabita Mohammadia des Oulémas en partenariat avec l’Union européenne et le centre culturel britannique à Rabat (British Council) ont été clôturés lundi à Rabat.
Ce projet vise à consolider la résilience et la cohésion interne des jeunes en les aidant à développer leurs compétences et leur communication et à tirer profit des ressources à leur disposition à partir d’un ensemble de programmes intégrés au profit des jeunes qui travaillent au Centre d’études et de recherches sur les valeurs relevant de la Rabita Mohammadia des Oulémas.
Au menu de ce programme figuraient plusieurs sessions de formation en communication digitale, sur la production des médias et sur l’organisation des campagnes numériques visant la prévention des comportements à risques.
Ce projet s’est basé essentiellement sur le renforcement des capacités des jeunes dudit Centre, ainsi que leurs compétences et leur potentiel cognitif et méthodologique dans l’exploitation des réseaux sociaux dans la diffusion des valeurs nobles, et la consolidation du dialogue de la paix, de la citoyenneté et des valeurs universelles.
S’exprimant à la cérémonie de clôture, le Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Ahmed Abbadi, a indiqué que l’objectif du programme est de construire les capacités pour une utilisation efficace et efficiente du nouvel espace numérique, notant que la période du Covid-19 a imposé un nouveau rythme sur les modes de communication, “ce qui nécessite l’acquisition de compétences pour agir”.
La protection et la prévention dans le domaine digital contre les discours de haine et d’extrémisme ne sont plus possibles en raison de la multiplication des sources de ces discours destructeurs, a-t-il admis, ajoutant qu’il était, de ce fait, impératif d’opter pour la protection au lieu de la prévention.
M. Abbadi a souligné qu’une dynamique idéationnelle se base sur une réflexion critique et requiert un projet dans lequel s’engagent les jeunes qui ont besoins d’acquérir de nouvelles capacités, compétences et connaissances qui permettent d’évaluer le discours reçu selon des normes et des déterminants méthodologiques susceptibles de discerner le bon du mauvais.
Le SG de la Rabita a noté qu’il était nécessaire, pour faire face à la profusion de contenus pernicieux sur les sphères numériques, d’ouvrir la voie à des contenus plus attrayants, d’où l’idée d’encourager la créativité, ce qui a contraint la Rabita, en partenariat avec ces partenaires dans ce projet, de travailler sur le côté créativité et intelligence émotionnelle, et de développer une série de capacités qui permettent aux jeunes d’influencer au lieu de subir l’influence d’autrui.
Pour sa part, l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Maroc, Claudia Wiedey, a souligné que l’idée du projet est de renforcer la résilience des jeunes à travers le développement de leurs compétences afin qu’ils puissent travailler dans un monde en perpétuelle mutation, en particulier sur les plans informatique, électronique et numérique, et ainsi produire des discours constructifs.
Ce programme a également offert des formations sur la maîtrise des outils de communications numériques et des multimédias, afin de pouvoir s’adapter aux nouveaux outils disponibles, a-t-elle rappelé. Notant que le programme s’est déroulé dans un contexte de pandémie, Mme Wiedey s’est félicitée des résultats “impressionnants” obtenus.
Le directeur du British Council Maroc, Tony Reilly, a, quant à lui, salué le travail important du Centre d’études et de recherches sur les valeurs, soulignant son engagement vis-à-vis des jeunes dans tout le Royaume, et la pertinence de son action académique en tant que centre de réflexion et d’élaboration des actions.
LR/MAP