Le président américain Joe Biden a fait état, jeudi, à l’occasion de l’ouverture du Sommet des dirigeants sur le climat, de sa détermination à réduire d’ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre (GES) des États-Unis de 50 à 52 %, un objectif intermédiaire dans sa quête pour atteindre des émissions nettes nulles à l’échelle de l’économie d’ici 2050.
Ce nouvel objectif, non contraignant, est environ deux fois plus ambitieux que la précédente cible américaine de réduction des GES de 26 % à 28 % d’ici 2025, établi sous l’administration Obama.
“C’est un impératif moral, un impératif économique, un moment de péril mais aussi un moment de possibilités extraordinaires”, a affirmé le président Biden dans un discours à la Maison Blanche à l’occasion de l’ouverture de ce Sommet virtuel de deux jours auxquels participent une quarantaine de pays, dont la Chine et la Russie.
“Le temps presse, mais je crois que nous pouvons y arriver”, a-t-il martelé, soulignant que “les signes sont indéniables. La science est indéniable. Et le coût de l’inaction ne cesse d’augmenter”.
Le nouvel objectif de l’administration américaine vise à convaincre la communauté internationale que les États-Unis sont non seulement de retour dans l’Accord de Paris, mais aussi un leader dans les efforts mondiaux pour le climat.
Selon un document diffusé par la Maison Blanche, le nouvel objectif climatique comprend également une série de mesures de soutien aux technologies et aux infrastructures vertes.
LR/MAP