L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a annoncé, lundi, avoir aidé, depuis le début de la pandémie du COVID-19, plus de 1.100 migrants subsahariens bloqués en Algérie à regagner leurs pays d’origine.
Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, l’OIM a aidé 1.100 migrants à rejoindre leurs pays d’origine depuis l’Algérie grâce à onze opérations de retour volontaire, a précisé l’OIM dans un communiqué.
Elle a ajouté que trois opérations ont profité, au cours des 30 derniers jours, à 333 migrants, dont 130 Guinéens (9 femmes, 121 hommes) et 203 Maliens (37 femmes, 166 hommes).
Le soutien du personnel de l’OIM aux bénéficiaires commence dès la phase de pré-départ qui inclut des sessions de conseil et d’évaluation des vulnérabilités, suivi d’une assistance pour ceux dans le besoin jusqu’au jour du départ à travers une assistance lors des formalités aéroportuaires, notamment l’enregistrement, la vérification des documents de voyage, les procédures de sortie du territoire ainsi que des consignes plus générales concernant le déroulement du voyage, a rappelé la même source.
Selon le communiqué, au cours des mois précédents, des milliers de migrants ont contacté l’OIM, via la Hotline et les réseaux sociaux, pour demander une aide au retour pour rejoindre leurs familles.
Les représentations diplomatiques accréditées en Algérie ou qui couvrent l’Algérie depuis des pays voisins ont activement facilité le processus de retour en fournissant le soutien consulaire nécessaire, a-t-il révélé.
L’OIM a fait savoir qu’à leur arrivée dans leurs pays respectifs, les retournés ont été reçus par le personnel de l’OIM et par les autorités gouvernementales, précisant que pour garantir leur réintégration durable, les retournés éligibles dans leurs communautés d’origine recevront une aide qui pourrait inclure un soutien financier, social et psychosocial suivant des plans de réintégration adaptés aux besoins de chacun.
LR/MAP