L’accueil en Espagne du dénommé Brahim Ghali, une violation “grave” du droit international

L’accueil et l’hospitalisation en catimini en Espagne du chef des séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi par la justice espagnole pour des crimes de génocide et de terrorisme, constitue une violation “grave” du droit international, a affirmé M. Andre Gakwaya, chercheur spécialiste de l’Afrique et directeur général de l’Agence rwandaise d’information (ARI).

“La poursuite des individus accusés de crimes de génocide et de terrorisme est une norme impérative du droit international, dont aucune anomalie n’est admise”, a souligné ce fin connaisseur du Sahara marocain dans une déclaration à la MAP.

Pour M. Gakwaya, l’arrivée en Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec un passeport diplomatique fourni par le gouvernement algérien au mépris de ses propres lois et du droit international, représente également une atteinte aux droits des victimes d’actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali.

“Des attentions humanitaires ne peuvent, en aucun cas, couvrir de telles attitudes préjudiciables au droit international et aux principes de justice universelles”, a fait observer M. Gakwaya, par ailleurs membre de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain.

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Il a, d’autre part, relevé que l’octroi d’un passeport diplomatique algérien sous un faux nom au chef des milices séparatistes et son transport par un avion médicalisé algérien constitue une “autre preuve irréfutable” de l’implication de l’Algérie dans le conflit régional sur le Sahara, en tant que mentor du “polisario”.

“Il est déplorable de voir un auteur de crimes contre l’humanité accéder au territoire européen en toute impunité et en toute discrétion. Il s’agit d’une violation grave des obligations internationales”, a ajouté M. Gakwaya.

Le chercheur rwandais a, en outre, exprimé son plein appui à toutes les initiatives menées pour amener Brahim Ghali à répondre de ses crimes devant la justice, conformément au droit international.

Le dénommé Brahim Ghali fait l’objet de poursuites par la justice espagnole pour des crimes contre l’humanité commis dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, dont les crimes de génocide, de torture, de disparition forcée, de violences sexuelles et de viol. Un mandat d’arrêt a été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008.

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LR/MAP

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