Le Maroc et la Serbie ont fait part, mercredi à Rabat, de leur volonté commune d’intensifier la coopération bilatérale, notamment dans le domaine économique, en tenant compte des potentialités importantes dont regorgent les économies des deux pays et de la place exceptionnelle qu’ils occupent dans leur environnement régional et continental.
Cette volonté a été affirmée lors d’un entretien entre le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani et le ministre serbe des Affaires étrangères, Nikola Selaković, qui effectue une visite au Royaume dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération unissant les deux pays, indique le département du Chef du gouvernement dans un communiqué.
Lors de cette rencontre, les deux responsables se sont félicités de la qualité des relations d’amitié qui unissent le Maroc et la Serbie, de la concertation politique régulière, de la convergence de leurs points de vue sur diverses questions d’intérêt commun et de leur attachement aux principes du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, et de la non-ingérence dans leurs affaires internes, souligne la même source.
Le chef du gouvernement a, dans ce sens, passé en revue les grandes lignes de la politique africaine adoptée par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, marquée par des investissements importants réalisés par le Royaume dans le continent et sa volonté de hisser le partenariat avec les pays africains dans tous les domaines, relevant que le Maroc est une plate-forme d’investissements prometteurs en Afrique, relève-t-on.
M. Selaković a, pour sa part, salué les efforts du Maroc en termes de promotion de la coopération bilatérale, faisant part de la détermination de son pays à hisser le partenariat avec le Royaume dans différents domaines et à saisir toutes les opportunités d’investissement offertes par les deux pays.
Les deux parties ont par ailleurs évoqué l’expérience du Maroc et de la Serbie en matière de lutte contre la pandémie de la Covid-19, la gestion de ses répercussions socio-économiques et la préparation de la phase post-Covid, conclut le communiqué.
LR/MAP