Le Secrétaire général des Nations Unies a salué les «pas positifs» du Maroc en matière de protection des droits de l’Homme…
Encore plus fort! Dans son dernier rapport au Conseil sécurité de l’ONU sur la situation au Sahara, qui sera rendu public dans les jours à venir, Ban Ki-moon a pour la première fois appelé dans ses recommandations à un recensement des populations des camps de Tindouf, en Algérie. «Je salue les pas positifs du Maroc en matière de protection des droits de l’Homme, y compris l’adoption du nouveau code de justice militaire et l’adhésion au Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture», souligne le SG
Un recensement à Tindouf
Un tel rapport n’est pas sans donner un sacré coup aux manigances des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc qui, chaque année et à la même période, sont pris de fièvre en attendant de voir leur manigances aboutir. Ça ne sera pas le cas cette année encore.
En effet, le rapport se démarque de celui de l’an dernier par sa concision et l’absence de recommandation de l’élargissement du mandat de la Minurso, ainsi que l’intégration, pour la première fois, dans la partie «recommandation» de la «nécessité de l’enregistrement» des populations dans les camps de Tindouf, en Algérie. Un point sur lequel le Maroc a toujours insisté en appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités. Car, comme plus personne ne l’ignore, les dirigeants du Polisario ont toujours surestimé la population en vue d’obtenir des aides plus consistantes qui ne servaient qu’à développer un trafic de denrées alimentaires très fructueux. Les conclusions d’un rapport de l’Office européen antifraude épinglent d’ailleurs et le Polisario et l’Algérie. Les deux procèdent, en effet, depuis des années, au détournement d’une grande partie de l’aide humanitaire internationale destinée aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf. «Le nombre de faits de détournements rapportés, la similitude des témoignages quant au nom des personnes ayant bénéficié des infractions, les différents modes opératoires utilisés et la durée des détournements ne laissent pas de doute sur le fait que des manœuvres frauduleuses organisées se sont produites au cours d’une longue période», indique le rapport. Le document a par ailleurs soulevé une vague d’indignation dans plusieurs grandes capitales et même au sein du Parlement européen. Et visiblement, ce sont les conclusions de ce rapport qui auraient poussé l’ONU à insister sur la nécessité de procéder au recensement de la population de Tindouf.
Une telle position de l’ONU constitue sans nul doute une réponse frappante à ceux qui n’ont eu de cesse d’instrumentaliser la question des droits de l’Homme pour porter atteinte aux intérêts supérieurs du Maroc et dénigrer ses efforts et ses avancées en la matière.
En effet, outre les instruments et les institutions propres dont le Maroc s’est doté, il est aussi le seul pays de la région qui collabore avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies et qui a toujours montré son entière disposition à s’ouvrir davantage sur les différentes instances et les divers organismes internationaux des droits de l’Homme qui font preuve d’impartialité et d’objectivité. C’est dire que le Maroc possède les mécanismes nécessaires pour assurer le contrôle et la protection des droits de l’Homme sur l’ensemble de ses territoires.
Ban Ki-moon souligne en effet que la situation au Sahara marocain, qui continue de bénéficier d’«investissements publics considérables», notamment en matière d’infrastructures routières et portuaires, «demeure globalement calme».
Plusieurs délégations de parlements nationaux étrangers, note-t-il par ailleurs, se sont rendues dans la région tout comme des missions diplomatiques, des institutions gouvernementales et non gouvernementales, des journalistes et des chercheurs.
Le rapport de Ban Ki-moon rappelle en outre l’appel téléphonique que le Secrétaire général a eu avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans lequel le SG de l’ONU avait reconnu les «préoccupations» soulevées par le Royaume au sujet des négociations parrainées par l’ONU et confirmé que les rapports «destinés au Conseil (de sécurité) sur cette question resteront objectifs et refléteront les faits». Il réitère aussi que la Minurso «continuera d’exercer son mandat actuel comme spécifié par le Conseil de sécurité».
Le rapport de Ban Ki-moon cite également des passages importants du discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 39ème anniversaire de la Marche Verte, dans lequel le Souverain a souligné notamment que «le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps».
HD
…………………………………………………..
Plan d’autonomie : Les Etats-Unis confirment Les Etats-Unis ont «clairement» réitéré, dans le communiqué conjoint sanctionnant la 3ème session du Dialogue stratégique, que le plan d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine est «sérieux, crédible et réaliste. Le document précise que la position des Etats-Unis sur la question du Sahara est «demeurée constante depuis plusieurs années. Les Etats-Unis soulignent clairement que le plan marocain d’autonomie est sérieux, réaliste et crédible et représente une approche potentielle qui pourrait satisfaire les aspirations de la population du Sahara à gérer ses propres affaires dans la paix et la dignité». Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui a co-présidé cette session avec son homologue marocain, Salaheddine Mezouar, a réaffirmé «l’engagement des Etats-Unis en vue d’une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara», indique le texte, ajoutant que les USA «soutiennent les négociations menées par les Nations Unies, y compris l’action de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross et exhortent les parties à œuvrer pour une solution politique juste, définitive et mutuellement acceptable». |
Sahara marocain : L’UA hors-jeu Le Maroc s’oppose catégoriquement à tout rôle ou implication, sous quelque forme que ce soit, de l’Union Africaine (UA) dans la question du Sahara marocain, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. C’est dans une lettre adressée au Secrétaire général de l’ONU que Mezouar a souligné: «La récente manœuvre de l’Union Africaine, sollicitant une interaction entre son envoyé spécial M. Joaquim Chissano, avec le Conseil de Sécurité, est totalement inacceptable pour le Royaume du Maroc». Entre autres raisons citées par le ministre marocain, l’on relèvera dans ce courrier que le processus de négociations politiques sur la question du Sahara marocain est exclusivement onusien, l’appropriation de ce dossier par les Nations Unies ayant intervenu au lendemain des échecs successifs de l’Organisation de l’Unité Africaine dans la gestion de ce différend. De plus, l’UA s’est départie de toute neutralité depuis qu’elle a pris ouvertement position en faveur des autres parties, en lançant une campagne agressive et permanente contre le Royaume du Maroc et en reprenant les thèses de l’Algérie et du «Polisario». La crédibilité de l’Union Africaine sur la question du Sahara marocain est compromise eu égard à ses positions en contradiction avec les fondamentaux du processus onusien tendant à négocier une solution politique et mutuellement acceptable, sur la base du réalisme et de l’esprit de compromis. Les manœuvres de l’Union Africaine pour s’ingérer dans ce dossier sont de nature à porter un coup fatal à l’ensemble du processus politique mené sous les auspices des Nations Unies qui jouit de l’appui de l’ensemble des parties et de la Communauté internationale, y compris les pays africains. |