Aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est tout de même une revendication d’un détenu américain et qu’il trouve légitime! Plus encore, l’ami affirme être soumis à une sanction cruelle, anormale et contraire à la Constitution américaine… Bien forte réclamation quand ce sont tout simplement les autorités pénitentiaires qui lui refusent tout accès à des contenus pornographiques.
Dans sa plainte, le détenu de 21 ans affirme en effet que ses droits civils sont violés par la prison. Il va jusqu’à prétendre que le refus des autorités pénitentiaires lui fait endurer des «privations sexuelles et sensorielles».
Les services pénitentiaires expliquent pour leur part que les prisons autorisent certains contenus pornographiques même s’ils sont officiellement interdits au sein de l’établissement. Selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), les prisons ont une grande marge de manœuvre sur ces questions.
Marge de manœuvre qui va parfois au-delà de ce qui est implicitement autorisé pour devenir de vraies agressions sexuelles à l’encontre de jeunes détenus, du proxénétisme déclaré, des réseaux de prostitution ou des masturbations à volonté… Ils ne se privent pas vraiment, les détenus américains! Et pas seulement eux. Ailleurs, c’est parfois pire. Et dire que la prison est une privation… de sortir, peut-être! Parce qu’en dehors de cela, tout est permis. Même ce qui ne l’est pas dans la vie civile…
Pourquoi donc refuse-t-on à ce jeune l’accès aux contenus pornographiques? D’autant plus qu’il a été inculpé pour le braquage d’une banque et non pour crime sexuel…