On chante depuis la nuit des temps, quelles que soient la culture, la religion, la tradition et l’époque. On chante notamment au moment des cérémonies nuptiales, d’où vraisemblablement la racine commune de «l’hymne» et de «l’hymen».
L’Hymen est aussi une notion philosophique d’une membrane qui se déchire toute seule et, très poétiquement, se plie perpétuellement s’opposant au rationnel et à l’obscurité pour devenir un «espace de dissémination». Ce qui ressemble assez bien à la vision que peuvent avoir certains hommes de l’hymen de la femme, de ce qu’il cache et de ce qu’il produit.
Pousser ainsi la chansonnette permettrait d’avoir plus de plaisir au lit. Il suffit d’oser un rapprochement pratique des mots «hymne» et «hymen»!
Lorsqu’on chante en respirant avec son bas-ventre, on relie la tête au corps et la pensée aux émotions. Le son n’est pas une circulation de l’air, mais des ondes produites grâce au trajet de l’air dans le corps jusqu’à sa mise en vibration. En restant sur une respiration thoracique, on reste au niveau mental et le flux des émotions peine à s’épanouir, tandis que le chant abdominal libère toutes tensions physiques ou émotionnelles authentiques. Il muscle aussi la sangle abdominale et, si la respiration est profonde, il tonifie également le plancher pelvien, lequel soutient entre autres la zone uro-génitale, le périnée et le muscle pubococcygien. Fortifier le plancher pelvien revient à augmenter le plaisir sexuel.
On peut donc dire que, d’une certaine façon, chanter (à condition que cela soit du bas-ventre) est une des plus jolies façons d’améliorer son plaisir sexuel en toute «impunité», à tout moment de la journée, en toute heure et en tout lieu. En somme, les liens sémantiques ont des vertus qui cachent quelques vices et permettent bien des plaisirs! Que perdrait-on donc à chanter puisque c’est si bienfaisant?