Le certificat sanitaire européen ou pass sanitaire entre en vigueur ce jeudi pour faciliter les déplacements au sein de l’Union européenne.
Téléchargeable gratuitement sur internet prouvant une double vaccination, un test PCR négatif ou une guérison du Covid-19, ce document est exigé par les autorités des 27 pays membres de l’UE en Suisse, au Liechtenstein, en Islande et en Norvège.
Pour prouver qu’elle a été immunisée après une infection, une personne doit fournir un test PCR positif justifiant son infection.
La durée de validité de ce test positif est fixée à un maximum de 180 jours, mais les Etats peuvent décider de la réduire. Les tests sérologiques ne sont pour l’instant pas jugés suffisamment fiables pour attester de cette immunité.
En ce qui concerne les vaccins valables pouvant permettre un accès sur le territoire européen, l’UE n’accepte que ceux de Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca sauf celui fabriqué en Inde et Johnson&Johnson.
Certains Etats membres acceptent toutefois d’autres vaccins comme le russe Spoutnik utilisé en Hongrie), ou le chinois Sinopharm.
Le certificat européen est censé dispenser son titulaire d’un test supplémentaire ou d’une quarantaine à l’arrivée, mais il est toujours possible pour un Etat membre d’introduire des restrictions si la situation du pays ou de la région de provenance du voyageur se détériore.
Il comporte un code QR et une signature numérique attestant de son authenticité, qui pourront être lus par tous les pays de l’UE. Il peut être présenté aux autorités chargées de le contrôler sous forme digitale sur smartphone, ou imprimé sur papier.
La règlementation européenne concerne la libre circulation, mais les États membres peuvent décider d’utiliser ce certificat européen à d’autres fins (concerts, festivals, etc) dans le cadre de leur droit national.
L’UE est en discussions avec un certain nombre de pays tiers, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis, pour une reconnaissance mutuelle et une interopérabilité des documents.
Par ailleurs, les États membres ont la possibilité d’accepter toute preuve d’une vaccination des voyageurs de pays tiers, avec un vaccin reconnu par l’UE ou homologué par l’OMS.
LR/MAP