Annulé l’année dernière pour cause de la pandémie du Covid-19, le traditionnel défilé militaire marquant la fête nationale du 14-juillet en France est revenu cette année en grande pompe sur l’emblématique avenue parisienne des Champs-Elysées.
Quelque 5.000 militaires sont rassemblés, mercredi matin, sur cette avenue à l’occasion de ce grand défilé pour célébrer la fête nationale, placée cette année sous le signe “Gagner l’avenir”.
Le défilé a été présidé par le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, en présence du chef du gouvernement, des présidents des deux chambres du parlement, des membres du gouvernement, notamment la ministre des Armées, et des chefs de l’Etat major des armées.
Il a vu la participation de 4404 hommes et femmes des troupes qui ont défilé à pied, 73 avions qui ont volé à 300 m d’altitude, 221 véhicules, 200 chevaux de la Garde républicaine et leurs cavaliers et 24 hélicoptères.
L’événement a été ouvert par un tableau intitulé “Concorde nationale”, en hommage à la “résilience de la nation” face à la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
Le défilé de cette année a mis à l’honneur un détachement de la Taskforce européenne Takuba déployé au Sahel pour lutter contre les groupes jihadistes avec 80 membres des forces spéciales françaises, tchèques, estoniennes, suédoises, italiennes, belges, portugaises et hollandaises qui ont ouvert le défilé à pied.
Par la même occasion, neuf Alphajet de la Patrouille de France ont percé le ciel parisien avec leurs fumigènes tricolores, leurs fuselages décorés aux couleurs du Petit Prince, pour le 75e anniversaire de la parution du conte philosophique d’Antoine de Saint-Exupéry, écrivain et aviateur.
Pour la première fois ont défilé à Paris des policiers municipaux, en l’occurrence de la ville de Nice (sud-est), en première ligne sur deux attentats ces dernières années.
La marine a de son côté mis à l’honneur ses sous-mariniers, avec la présence de l’équipage du sous-marin nucléaire d’attaque (ANS) Émeraude, de retour d’une mission de sept mois dans la région Indo-Pacifique.
L’armée de l’Air a fait quant à elle défiler son nouveau commandement de l’Espace, créé en 2019.
L’accès au spectacle a été limité, les spectateurs contraints de présenter un pass sanitaire et porter un masque, tandis que la jauge dans les tribunes a été drastiquement réduite.
Cette année, et contrairement à la tradition, le défilé s’est déroulé en l’absence dans les tribunes officielles d’invités étrangers.
Le défilé s’est terminé avec un hommage à la “jeunesse engagée” avec des jeunes du service civique universel et des élèves de lycées militaires, qui ont entonné l’hymne national.
LR/MAP