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La France a revu à la baisse ses prévisions de déficit public pour 2021 à moins de 9%, grâce à une meilleure croissance économique attendue, a annoncé jeudi le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire.
Bercy tablait en mai dernier sur un déficit public de 9,4% du produit intérieur brut (PIB) pour l’année en cours.
Le gouvernement a relevé sa prévision de croissance pour 2021 à 6% contre 5% auparavant, a déclaré le ministre lors du débat d’orientation des finances publiques à l’Assemblée nationale.
Les recettes fiscales supplémentaires qui en découleront seront consacrées à «contenir le déficit public pour 2021 à moins de 9%, contre 9,4% prévu en loi de finance rectificative», a-t-il précisé.
Ces nouvelles estimations confirment la tendance actuelle, montrant une nette amélioration et un fort dynamisme, notamment grâce à la réouverture des commerces, restaurants et lieux culturels.
Elles rejoignent ainsi les prévisions de l’Institut national de la statistique (Insee) dévoilées début juillet, tablant sur croissance du PIB de 6% en 2021 contre une chute historique de 8% en 2020, portée essentiellement par la demande intérieure et notamment la consommation des ménages.
L’exécutif ambitionne de ramener ce déficit à 5,3% du PIB en 2022, à la faveur d’un budget « de retour à la normale », malgré la persistance du risque sanitaire, a indiqué de son côté le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt.
Le gouvernement prévoit toutefois une hausse des dépenses pilotables de l’Etat (budget des ministères) de 10,8 milliards d’euros l’an prochain, soit une « augmentation similaire à celle de 2021 », a fait savoir Bruno Le Maire.
La moitié de ces dépenses nouvelles sont le résultat de lois de programmation, donc de lois d’investissement dans les activités régaliennes de l’Etat, a-t-il expliqué.
LR/MAP
