La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a organisé, mercredi, une rencontre avec les représentants des opérateurs audiovisuels publics et privés pour présenter les dispositions de la décision du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle du 2 juillet, relative à la garantie du pluralisme de l’expression politique dans les services de communication audiovisuelle pendant les élections législatives, régionales et communales générales de 2021.
La HACA indique dans un communiqué que cette décision prise dans le cadre de son mandat général en matière de garantie de la diversité et de la pluralité des courants socioculturels, d’opinions et d’idées devant s’exprimer et être reflétés dans les médias audiovisuels, établit des règles et formule plusieurs recommandations relatives à la couverture médiatique audiovisuelle de la campagne électorale.
Parmi ces règles, ajoute la même source, il y a lieu de citer à titre d’exemple l’accès équitable des partis politiques aux radios et aux télévisions pendant la période électorale, la juste représentation des femmes dans les émissions de débat public électoral ou encore l’impartialité et l’honnêteté des programmes audiovisuels de la période électorale.
La décision du CSCA a défini également la durée de la période électorale dont les programmes feront l’objet d’un suivi par les services du régulateur, précise la HACA, notant que cette période débutera ainsi du 1er août pour se terminer le 7 septembre et comprend la pré-campagne et la campagne officielle.
La quinzaine de responsables éditoriaux des radios et télévisions publiques et privées qui ont pris part à cette réunion ont également pu prendre connaissance et échanger avec les responsables de la HACA sur les règles et obligations particulières encadrant les programmes du jour du scrutin, indique le communiqué.
Les travaux de cette réunion ont été l’occasion de rappeler certains principes qui fondent le mandat et l’action de l’instance de régulation tel que le respect de la liberté éditoriale des opérateurs de radios et de télévisions publics et privés, et la garantie du droit à l’information au profit des citoyennes et des citoyens, conclut la HACA.
LR/MAP