Le verrou serbe

C’est une sorte de zone tampon, un territoire d’attente et de frustrations. Dans le Nord de la Serbie, les centres d’accueil pour migrants présentent des dortoirs pleins et des groupes d’hommes y patientent dans l’espoir de réussir bientôt leur entrée dans l’Union européenne toute proche, en Croatie, Hongrie, ou Roumanie.

En juin (2021), plus de 600 migrants vivent dans le centre d’accueil de Sombor, où les dortoirs installés dans deux grandes tentes blanches, présentent des conditions de vie sommaires. Les migrants viennent s’y reposer entre deux «games», expression utilisée pour désigner les tentatives de passage.

Tous décrivent les échecs à répétition, refoulements et maltraitances. «En Hongrie, en Roumanie, les polices nous frappent et à chaque fois elles cassent mon téléphone et me renvoient en Serbie», rapporte un migrant tunisien. Plus au Nord, la même scène dans le camp de Subotica, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec la Hongrie et de sa barrière de 4 mètres de haut, surmontée de barbelés. Là aussi, des dortoirs bondés, dans un bâtiment en dur et plusieurs préfabriqués.

Ceuta : 400 migrants franchissent la clôture frontalière

PZ

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