Cela fait deux ans que les gardes-côtes grecs, mais aussi des fonctionnaires européens de l’agence Frontex qui les épaulent, sont accusés de procéder à des interceptions illégales en mer de migrants, refoulés ensuite vers la Turquie.
Dans un livre noir remis fin 2020 aux institutions européennes, l’ONG Border violence monitoring network a recensé 12.600 cas en Méditerranée.
La pression mise sur Athènes par les ONG de défense des droits humains, et plus mollement par l’Union européenne, ne semble pas avoir d’effet.
Selon la Turquie, depuis le début de l’année 2021, 5.693 migrants ont été refoulés depuis les eaux grecques.
PZ