Une ressortissante espagnole a accédé, le 2 juin 2015, au territoire national pour parrainer des actions non autorisées. Cette même ressortissante espagnole a fait l’objet d’une nouvelle mesure d’expulsion, le 3 juin 2015, sachant que l’intéressée avait déjà fait l’objet d’une décision d’expulsion le 22 mai 2015. Elle est revenue au Maroc avec un nouveau passeport portant une identité différente, alors que le premier passeport était valide jusqu’en 2019. Face à la gravité de ces faits, le ministre de l’Intérieur a pris contact avec son homologue espagnol pour avoir des explications sur le fait que l’intéressée ait pu se procurer deux passeports espagnols avec des identités différentes pour déjouer la vigilance des autorités marocaines.
Parallèlement, le conseiller politique de l’ambassade d’Espagne au Maroc (en l’absence de l’ambassadeur) a été également convoqué à l’effet de solliciter de son gouvernement tous les éclaircissements sur cette question. Il lui a été également demandé des explications sur les entités ou les organisations qui dirigent et soutiennent cette personne dans ses actes d’hostilité envers le Maroc. Il est à souligner que l’activité hostile de cette ressortissante espagnole est à relier avec les activités des deux ressortissantes françaises «Femen» expulsées le 2 juin et celle de deux nationaux interpellés le 3 juin (El Boudami Lahcen et Nayem Mohsine) après leur exhibition impudique sur l’esplanade de la «Tour Hassan» à Rabat. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur considère qu’il s’agit d’une série de manœuvres de provocation et de harcèlement menées par des organisations étrangères qui enfreignent délibérément les lois marocaines, ciblent les fondements socioreligieux de la société marocaine et tentent de porter atteinte à la moralité publique. Et d’ajouter que de tels actes de provocation sont jugés inadmissibles par la société marocaine, toutes composantes confondues.