La résilience des agrosystèmes oléicoles et leur adaptation aux changements climatiques sont au cœur du programme ClimOliveMed, lancé officiellement jeudi et mettant à contribution un ensemble d’acteurs du pourtour méditerranéen, dont le Maroc.
Le programme vise la réalisation des objectifs du développement durable et la promotion de la recherche scientifique relative à l’oléiculture selon une méthode anticipative prenant en compte la spécificité du climat méditerranéen, souligne un communiqué du ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour la concrétisation des objectifs fixés, les parties prenantes comptent s’appuyer sur la valorisation et l’enrichissement réciproque des expertises et la standardisation et la généralisation des bonnes pratiques, explique-t-on.
Fruit d’une collaboration avec des partenaires de France, d’Espagne et d’Italie, aux côtés de l’institut Agropolis, le programme a été lancé au cours d’une visioconférence avec la participation du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Saaïd Amzazi, du Secrétaire perpétuel de l’Académie Hassan II des Sciences et Techniques, Omar Fassi-Fehri, et du directeur de l’Institut national de la recherche agronomique, Faouzi Bekkaoui.
Le Maroc prend part à ce programme via un appui financier commun du ministère et de l’Académie Hassan II, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la recherche scientifique, notamment dans le secteur oléicole.
A cette occasion, M. Amzazi a fait savoir que « les agrosystèmes oléicoles constituent un enjeu national capital du fait qu’ils représentent quelque 5% de notre PIB, un enjeu régional pour la Méditerranée qui abrite plus de 90% des oliveraies dans le monde et, enfin, un enjeu planétaire au vu de l’accroissement continu, d’année en année, de la demande internationale de cette huile aux milles vertus ».
LR/MAP