Mardi 16 juin dernier, Mbarek Amerzak, 63 ans et figure de proue du RNI dans le Souss, ancien maire d’Aït Melloul et membre de la Chambre de commerce et d’industrie, avait été trouvé mort dans sa résidence secondaire de Taghazout, dans le nord d’Agadir, avait été trouvé sans vie, gisant sur le sol, au milieu d’une mare de sang. Le corps de l’homme politique avait été découvert par les membres de sa famille, transpercé par un éclat de verre. Une des fenêtres de l’appartement était brisée. Une enquête a été ouverte et la gendarmerie d’Agadir a réussi, avec l’appui de celle de Taghazout, à arrêter le présumé meurtrier. Le présumé coupable a été appréhendé lundi 22 juin, chez lui, à Ksar El Kébir.
Les deux hommes se seraient connus récemment, quand le présumé coupable a débarqué dans la région à la recherche d’un emploi. Au fil des jours, une amitié est née entre la victime et le jeune homme de 24 ans. Mais les choses auraient dégénéré à cause d’une affaire de mœurs. Le présumé meurtrier a été identifié sur la base des témoignages du voisinage et des enregistrements de la caméra de surveillance de la résidence où a eu lieu le drame. L’alerte avait été donnée par le gardien de la résidence qui, étonné de ne pas avoir revu la victime depuis plusieurs jours, a appelé sa famille.