Les travaux de la 42ème session ordinaire du Comité des Représentants permanents de l’UA (COREP) se sont ouverts, à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc. Zoom.
Le Comité des Représentants permanents de l’Union africaine (COREP) a entamé, mardi 28 septembre à Addis-Abeba, par visioconférence, les travaux de sa 42ème session ordinaire avec la participation du Maroc, en prélude au prochain Conseil exécutif de l’organisation panafricaine.
L’ambassadeur, Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, préside la délégation marocaine à cette session qui discutera des projets de rapports et préparera l’ordre du jour de la prochaine session ordinaire du Conseil exécutif (réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UA).
Lors de cette session, le COREP se penchera notamment sur le rapport du sous-Comité des questions d’audit, le rapport sur l’opérationnalisation du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et le rapport du sous-Comité sur la Coopération multilatérale.
Le COREP va procéder également à l’examen du rapport du sous-comité sur les réformes structurelles de l’Union et un autre sur l’état de l’intégration régionale en Afrique.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, qui intervenait lors de la séance d’ouverture de cette session, a noté que le cadrage du processus de la mise en œuvre des réformes institutionnelles de l’UA a constitué le centre de gravité des travaux des Représentants permanents tout en se félicitant des résultats réalisés.
«Les instruments juridiques et administratifs que vous avez proposé à la validation de nos organes délibérants vont conférer une âme à cette réforme, celle-ci va s’émanciper d’une considération théorique pour s’inscrire dans la réalité», a souligné Moussa Faki Mahamat.
Le président Moussa Faki Mahamat s’est arrêté également sur «la permanente et bénéfique collaboration» entre le COREP et la Commission de l’UA, notant que cette collaboration est renforcée par la commune volonté de placer la réforme institutionnelle sur une voie sûre conduisant à la poursuite des objectifs stratégique inscrits au cœur de l’agenda 2063.
LR