La Haute autorité de santé (HAS) en France a recommandé, mercredi, une troisième dose de vaccin anti-Covid-19 aux soignants et à l’entourage des personnes immuno-déprimées et les personnels du transport sanitaire.
Jusqu’à l’heure, une troisième dose de rappel était réservée uniquement aux personnes âgées et à celles ayant un facteur de risque ou souffrant de comorbidités.
Dans un communiqué rendu public mercredi, la HAS recommande d’étendre ce rappel aux « soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social ».
L’institution préconise, dans son nouvel avis, de proposer cette dose de rappel “à l’entourage des personnes immunodéprimées » dans le pays, où une campagne de rappel est en cours depuis septembre dernier.
L’autorité de santé ouvre ainsi la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée.
Même si les circonstances ne « justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent », précise-t-elle dans le communiqué.
Lundi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) avait approuvé l’administration d’une troisième dose de vaccin anti-Covid aux personnes âgées de plus de 18 ans, au moins 6 mois après l’administration de la deuxième dose, estimant que cette nouvelle injection permettra de renforcer l’immunité des personnes complètement vaccinées, qui aurait diminué après la prise des deux premières doses.
En France, à la date du 5 octobre, 50 673 439 personnes ont reçu une première injection et 48 901 448 personnes ont un schéma vaccinal complet, selon des chiffres du ministère de la Santé.
LR/MAP