Les expertises techniques et scientifiques réalisées sur l’ensemble du matériel et des produits saisis, suite à la mise en échec d’un plan terroriste imminent et au démantèlement d’une cellule extrémiste affiliée à “Daech” s’activant dans la ville de Tanger, ont révélé qu’ils entrent, après leur mélange, dans la préparation et la confection d’engins explosifs, a indiqué, dimanche soir, le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST).
Dans le cadre de l’enquête menée par le BCIJ suite à la mise en échec, le 06 octobre, d’un plan terroriste imminent et au démantèlement d’une cellule extrémiste affiliée à “Daech” s’activant dans la ville de Tanger, le laboratoire national de la police scientifique et technique à l’Institut des sciences forensiques de la Sûreté nationale a effectué une expertise technique et scientifique en vue d’analyser et d’examiner la nature, ainsi que les utilisations des produits et échantillons chimiques saisis dans le cadre de cette affaire, a souligné la même source dans un communiqué.
Ainsi, les expertises techniques et scientifiques réalisées sur l’ensemble du matériel et des produits saisis ont révélé qu’ils entrent, après leur mélange, dans la préparation et la confection d’engins explosifs, dont deux boîtes de soufre considéré comme produit réducteur et inflammable et quatre bouteilles d’acide chlorhydrique à forte acidité, utilisé comme catalyseur chimique lors de la confection de certains produits explosifs, outre un bidon de trois litres d’eau de javel concentré contenant de l’hypochlorite de sodium, a précisé le communiqué.
Les expertises techniques réalisées se sont aussi penchées sur l’examen des utilisations d’un ensemble de produits métalliques et électriques saisis chez l’un des membres de cette cellule terroriste, dont deux kilogrammes de clous de plus de 3cm de longueur, qui peuvent être utilisés comme des projectiles quand ils sont placés à l’intérieur des engins explosifs, ainsi que des circuits électriques composés de fils en cuivre et de lampes reliées à des interrupteurs et à des piles de petits formats, faisant partie de l’appareil utilisé pour déclencher la détonation, outre une ampoule halogène de haut voltage, utilisée comme étincelle provoquant l’explosion lorsque son verre de protection est brisé et exposé à une haute tension, selon le BCIJ.
Les résultats de ces expertises scientifiques et techniques ont été inclus dans un rapport d’expertise détaillé mis à la disposition du BCIJ pour qu’il soit adossé aux procédures de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, chargé des affaires du terrorisme, a conclu la même source.
LR/MAP