Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a décliné, lundi, les principaux engagements de son cabinet pour la période 2021-2026, tels que consignés dans le programme gouvernemental.
Présentant les traits saillants de ce programme, lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement, conformément aux dispositions de l’article 88 de la Constitution, M. Akhannouch a indiqué que la définition de ces engagements majeurs s’inscrit dans le cadre de l’application du principe de la reddition des comptes et vise à faciliter le suivi et l’évaluation du bilan du gouvernement.
Il a précisé que ces engagements consistent en la création d’au moins un million de postes d’emploi net au cours des cinq prochaines années, l’augmentation du taux d’activité des femmes de plus de 30% au lieu de 20% actuellement, la mise en œuvre de la protection sociale globale, la protection et l’élargissement de la classe moyenne, et la création des conditions socioéconomiques favorables à l’émergence d’une classe agricole moyenne dans le monde rural.
Il a ajouté que ces engagements englobent également la mobilisation du système éducatif, toutes composantes confondues, pour placer le Maroc dans le Top 60 des meilleurs pays dans le monde en la matière (contrairement aux derniers classements dans la majorité des indicateurs mondiaux), et la mise en œuvre du caractère officiel de la langue Amazighe, notamment à travers la création d’un fonds spécial doté d’un milliard de dirhams d’ici 2025.
Le gouvernement, a-t-il poursuivi, s’engage pendant la période de son mandat à améliorer progressivement les équilibres macroéconomiques du Royaume.
M. Akhannouch a, par ailleurs, expliqué que la majorité des électeurs ont choisi, lors des échéances communales, régionales et législatives, de soutenir les partis politiques ayant présenté des programmes ambitieux et réalistes et qui comportent des mesures chiffrées et précises.
Il a estimé que la volonté populaire a montré, à travers le taux de participation et les résultats des urnes, que le rétablissement de la confiance en l’action politique passe immanquablement par la présentation d’options et de programmes sociaux crédibles qui abordent les priorités réelles des citoyens.
LR/MAP