Rachid Khalil, fils d’un haut responsable du Polisario, vient à nouveau de soulever le cas de la disparition forcée de son père, enlevé en 2009 à Alger par le Département du renseignement et de la sécurité algérien pour avoir critiqué publiquement les déviations de Mohamed Abdelaziz. Ahmed Khalil (né en 1953 à Tan-Tan) occupait au moment de sa disparition le poste de conseiller chargé des droits de l’Homme auprès de la pseudo «RASD». Rachid Khalil avait déjà saisi le Conseil des droits de l’Homme, en 2014 à Genève, en vain. «Nous sommes sans nouvelles de mon père depuis sa disparition le 1er avril 2009 sur le territoire algérien et sans que l’on sache s’il est mort ou vivant», s’inquiète le fils d’Ahmed Khalil.
«Durant des années, nous n’avons reçu aucune information sur le lieu de détention de mon père, ni sur les raisons et les circonstances de sa disparition», déplore-t-il en appelant les organisation internationales des droits de l’Homme à faire pression pour prévenir le risque de liquidation physique pesant sur son père, si celui-ci est encore en vie…