Le régime algérien est la première victime de ses propres manœuvres orchestrées contre le Maroc qui reste en dépit de tout résolument et sereinement engagé sur le chemin du développement, écrit le quotidien arabophone ”Al Itihad Al Ichtiraki” dans sa dernière édition à paraître samedi.
”À chaque fois que le régime algérien se mêle des affaires concernant le Royaume, il s’éloigne de celles concernant l’Algérie, ce qui aggrave du coup les crises dans le pays”, note Talaâ Saoud Al Atlassi, l’auteur de cet article intitulé ”Pourquoi l’Algérie ne s’occupe-t-elle pas de son état critique”.
Et d’expliquer cela par le fait que les grandes avancées réalisées dans le Royaume font des envieux et dérangent les autres, surtout le voisin de l’Est, à bout de souffle, n’arrivant pas à rattraper un Maroc qui bouge et qui se développe.
Il fait remarquer, à ce propos, que le régime algérien pâtit d’un ”déficit sur le plan de la confiance populaire”, étant coupé du peuple à cause du mouvement populaire (Hirak) qui ne cesse de prendre de l’ampleur et aussi étant un régime indésirable en Kabylie, ajoutant que les échéances électorales et référendaires organisées ces dernières années ont eu pour effet d’affaiblir les institutions élues à cause justement de la désaffection populaire.
M. Al Atlassi note, dans ce sens, que les élections communales prévues en novembre prochain en Algérie risquent encore d’aggraver l’impopularité du régime en place, indiquant que de nombreux partis n’ont pas pu présenter leurs candidats dans plusieurs villes algériennes, outre l’invalidation de certaines listes électorales ainsi que la mauvaise gestion sur le plan de l’organisation des élections, la complexité de la loi électorale ou encore l’indifférence des populations qui a affaibli les partis.
”Un régime souffrant d’une cote de popularité au plus bas ne devrait pas provoquer en duel un Maroc qui certes, ne disposant pas de ressources pétrolières, mais qui, bien plus, bénéficie d’une forte cote de popularité, une synergie entre l’État et le peuple qui a favorisé cette dynamique de développement très prometteuse”, estime-t-il.
Pendant ce temps-là, relève M. Al Atlassi, le Maroc est passé à la vitesse supérieure dans son vaste nouveau modèle de développement lancé par SM le Roi Mohammed VI, une majestueuse illustration d’une volonté royale en faveur d’une nouvelle dynamique de développement porteuse de prospérité pour le pays et le peuple marocain.
Il souligne, à ce titre, que la Commission spéciale sur le modèle de développement a réussi à impliquer dans le débat et la réflexion toutes les composantes de la société, entre autres, partis politiques, institutions constitutionnelles, établissements publics, associations sectorielles et locales, syndicats ainsi que les citoyens dans les villes et les compagnes.
”Car, au Maroc, l’État est à l’écoute du peuple”, soutient M. Al Atlassi, indiquant qu’il s’agit, en l’espèce, d’une spécificité marocaine qui puise sa force du patriotisme et de la démocratie.
Il cite, pour exemple, le plébiscite pour la Constitution en 2011, marquant ainsi la nouvelle orientation du Royaume pour une dynamique en phase avec les attentes de la société.
Et de conclure en insistant sur le fait que le Maroc dispose de tous les fondamentaux de la puissance, ce qui a amené le Royaume, à maintes fois, à lancer un appel au dialogue et à la coopération avec les dirigeants algériens sur la base de la fraternité et la solidarité face aux défis du développement, et aussi dans dans le cadre d’une vision maghrébine et panafricaine.
LR/MAP