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Le souhait est de voir un jour le Maroc sans bidonvilles, surtout quand on voit tous les efforts faits dans ce sens. Et pourtant. Arrêté grâce au nouveau numéro vert lancé par le ministère de la Justice et des Libertés et suite aux résultats d’une commission d’enquête qui avait été dépêchée par les autorités au bidonville de Douar Jdid suite à ce coup de fil et qui a dévoilé un système bien rodé pour la prolifération des baraques, ce fonctionnaire, rattaché à la préfecture de Sidi Bernoussi (Casablanca), a accepté de collaborer avec les enquêteurs après son arrestation. Il a dévoilé à ces derniers un système bien adapté de corruption qui facilite la prolifération des bidonvilles. L’employé de la préfecture a en effet déclaré ne pas vouloir être le seul à «tomber dans cette affaire» et a même présenté un cahier dans lequel sont reportés tous les détails de ses «opérations» et de ses douteuses transactions.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire, arrêté durant la première semaine du mois de juillet, serait responsable de l’apparition de plusieurs baraques en taule dans la préfecture de Sidi Bernoussi. Un système de corruption dans lequel sont impliqués le petit fonctionnaire et le khalifa du Caïd. Ce dernier n’est à ce poste que depuis le mois de mars dernier. Il avait remplacé un caïd réputé pour sa «fermeté» vis-à-vis de la corruption. Les enquêteurs évaluent à plusieurs dizaines les nouvelles baraques construites depuis mars, tandis que le fonctionnaire arrêté a avoué avoir perçu quelque 20.000 dirhams pour chaque baraque construite.
