Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a assuré, jeudi à Rabat, que le gouvernement a pris toutes les mesures en préparation à la campagne agricole 2021/2022 et ce, en vue de garantir d’un lancement et d’un déroulement de cette campagne dans les meilleures conditions.
Intervenant lors d’un point de presse, tenu par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, à l’issue du Conseil de gouvernement, M. Sadiki a indiqué que les intrants de la production agricole ont été fournis en quantités suffisantes pour couvrir les besoins des agriculteurs en matière de semences sélectionnées subventionnés, les engrais et les pesticides.
Le ministre a également fait état de l’élargissement des superficies de l’assurance agricole, du renforcement du financement agricole, de l’accompagnement des agriculteurs et investisseurs, outre l’accélération de la cadence de la conservation collective gratuite au profit des petits agriculteurs.
Parallèlement, M. Sadiki a expliqué que le retard des pluies est rattrapable, puisque la période des semis s’étend jusqu’au mois de janvier, au même titre que l’année dernière, soulignant la disponibilité des capacités suffisantes en matière de semis, jusqu’à un million d’hectares par semaine.
Et de poursuivre que cette campagne intervient après une excellente année agricole, où le produit intérieur brut (PIB) agricole s’est accru de plus de 17%. Dans ce sens, M. Sadiki a relevé que le PIB agricole devrait s’établir à 128 milliards de dirhams (MMDH) durant la campagne en cours.
Il a également indiqué que le gouvernement veille à assurer un approvisionnement régulier et continu du marché national en denrées alimentaires et agricoles à des prix raisonnables à la portée des citoyens, via la mise en place d’un programme pour répartir les cultures d’automne à travers les régions, compte tenu de l’état des ressources hydriques et les changements climatiques durant l’automne.
En lien avec la situation des prix des denrées alimentaires, le ministre a souligné qu’il faut distinguer entre les produits alimentaires issus de la production nationale, lesquels connaissent des niveaux de prix stables ou en baisse par rapport à la même période en 2020, et les produits importés ou dont la production dépend de matières premières importées, qui ont été impactés par le contexte international marqué par une hausse des prix.
A cet égard, M. Sadiki a rassuré que la situation est suivie de près, ajoutant que les mesures adéquates seront prises en temps opportun, en concertation avec l’ensemble des départements ministériels.
LR/MAP