Sahara | La 4ème Commission soutient à son tour le processus politique onusien

Dans sa résolution annuelle sur le Sahara qu’elle a adoptée, mardi 9 novembre (2021), la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, comme le Conseil de Sécurité, a conforté les positions du Maroc en réaffirmant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations-Unies pour le règlement de ce différend.

La Quatrième Commission appelle en effet l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis 2007. Elle appuie ainsi le processus politique prôné par les 18 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007 (année où le Maroc a mis sa proposition sur la table), en vue de parvenir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara.

La Résolution loue les efforts déployés dans ce sens et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général -et les unes avec les autres- afin de parvenir à une «solution politique qui soit mutuellement acceptable».

Cette résolution de la Quatrième Commission, tout comme les précédentes et celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, n’évoque que la solution politique et ne cite à aucun moment le référendum, définitivement écarté aussi bien par le Conseil de sécurité des Nations-Unies que par l’Assemblée générale.

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Et lorsque l’Assemblée générale de l’ONU se félicite dans cette résolution de ce que les parties se soient engagées travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des faits nouveaux survenus depuis 2006, un rappel s’impose. Le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

En effet, la résolution exprime le soutien de l’Assemblée générale aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007. Or, ces Résolutions ont toutes -sans exception- consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc. Initiative saluée par l’ONU et l’ensemble de la communauté internationale comme étant «sérieuse et crédible» pour le règlement définitif de ce différend régional. Pour rappel, l’initiative du Maroc appelle à une solution dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte de la Quatrième Commission soutient également les recommandations des résolutions 2440, et 2468, 2494 et 2548, consacrées dans la résolution 2602, adoptées le 29 octobre 2021,qui déterminent les paramètres de la solution au différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

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Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602 sont celles-là même qui ont consacré le processus des tables-rondes et défini, une fois pour toutes, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario. En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548 et 2602 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, du reste, les mesures prises par le Maroc, en matière de droits de l’Homme, dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies.

De même qu’elles réitèrent la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf ; et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.

LR

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