La France est déterminée “plus que jamais” à renforcer ses partenariats économiques avec le Maroc, a affirmé, lundi à Casablanca, le ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité de la République de France, Franck Riester, en visite au Maroc jusqu’au 23 novembre.
“Nous souhaitons partager avec les chefs d’entreprises notre ambition commune de développer les partenariats économiques, les échanges entre la France et le Maroc, notamment après l’installation du nouveau gouvernement et un an après ma dernière visite pour démontrer à quel point notre pays est déterminé à renforcer la relation spécifique que nous entretenons avec le Royaume”, a dit M. Riester lors d’une rencontre avec le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj.
Après avoir exprimé sa satisfaction quant à la solidité, l’excellence et la durabilité des liens privilégiés qui unissent les deux pays, le ministre français a affirmé que les deux parties gagneraient à œuvrer ensemble sur les différents champs possibles du développement des partenariats dans la ligne du nouveau modèle de développement (NMD), mais aussi dans la ligne du plan de relance français et du plan France 2030 présenté par le président Emmanuel Macron et qui représente une potentialité de partenariats considérables dans des secteurs complémentaires aux secteurs traditionnels.
Il s’agit, en l’occurrence, de partenariats dans l’agroalimentaire, l’aéronautique, l’automobile, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies, ou encore le transport, soit des secteurs qui ont “énormément de potentiel” pour l’avenir que nous devons bâtir avec le Maroc tant au niveau gouvernemental mais aussi au niveau des entrepreneurs et du secteur privé, a fait valoir M. Riester.
Dans le même contexte, M. Alj a indiqué que cette rencontre a porté essentiellement sur les moyens à mettre en œuvre pour donner une forte impulsion au co-investissement et aux joint-ventures et ce, “même au delà des deux marchés respectifs et dans les secteurs stratégiques et d’avenir comme le numérique et la durabilité”.
Pour aller plus loin dans les relations économiques Maroc-France, M. Alj a mis en avant la nécessité de lever certains obstacles tels que le durcissement que connaissent les procédures d’octroi de visa depuis le début de l’année pour les Marocains.
Et de souligner qu’il faudra également continuer à œuvrer pour instaurer un climat des affaires “sain et favorable” à la construction de relations d’affaires, notant à cet effet, que le NMD a identifié les différents chantiers concrets à mener dans ce sens.
LR/MAP