La commission ad hoc chargée de l’observation des élections du 8 septembre au Maroc créée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a salué un scrutin qui s’est déroulé dans l‘’intégrité et en toute transparence’’.
Présentant le rapport devant la commission permanente de l’APCE, jeudi à Rome, le sénateur espagnol Antonio Gutiérrez Limones a souligné que les élections législatives, locales et régionales au Maroc se sont déroulées dans des “conditions optimales”, en dépit des nombreux défis causés par le covid-19.
Le sénateur espagnol, membre de la commission ad hoc, s’est félicité du “professionnalisme des autorités marocaines et de l’augmentation du taux de participation, qui est passé à plus de 50 %”, soulignant les efforts déployés par le Royaume pour impliquer davantage les femmes dans la vie politique.
A cette occasion, plusieurs membres de l’assemblée parlementaire, dont son président, Rik Daems, ont salué les avancées du Maroc dans plusieurs domaines et le succès remarquable de ces dernières élections malgré un contexte marqué par la pandémie.
Intervenant lors de cette réunion, le Président de la délégation parlementaire marocaine à l’APCE, Allal Amraoui, a indiqué que “le Royaume a choisi de ne pas reporter les élections malgré ces circonstances exceptionnelles et d’organiser un triple scrutin dans la même journée, relevant ainsi le défi de maintenir la tenue régulière de l’opération électorale, tout en protégeant la sécurité sanitaire des citoyens”.
“Les pouvoirs publics, les défenseurs des droits de l’homme et les mécanismes de la démocratie et de l’État de droit ont été amenés à chercher des formules pour organiser l’opération électorale à même de réaliser un équilibre, entre la protection des droits politiques et civiques, et la préservation du droit à la santé et à la vie menacés par la pandémie”, a fait savoir le parlementaire marocain.
Selon M. Amraoui, les nouvelles dispositions juridiques ont contribué à l’élargissement de la représentation politique de la société, à travers le quotient électoral, et au renforcement de la participation des femmes via les listes régionales.
La commission ad hoc, présidée par le député italien Alberto Ribolla, s’est rendue au Maroc du 6 au 9 septembre et a tenu des réunions avec, notamment, des membres de partis politiques, la présidente du CNDH, des représentants du ministère de l’Intérieur, du Haut Conseil et de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle, ainsi que des représentants de la communauté internationale présents au Maroc et des représentants des médias et de la société civile.
Le Maroc a été le 1er pays à bénéficier du statut de partenaire pour la démocratie en 2011, un statut créé par l’APCE en 2009 pour renforcer les liens avec les États non membres.
LR/MAP