Cette trêve concerne les forces loyales à Bachar Al-Assad et les rebelles syriens, mais pas les combattants du groupe armé Etat islamique, ni ceux de l’ex-Front Al-Nosra. Les parties ont comme objectif de cesser les hostilités durant une semaine, afin de permettre l’acheminement d’aide humanitaire.
«Il y a eu une entente sur le fait qu’en dépit du signalement de violences sporadiques, l’accord tient globalement et la violence a régressé», a déclaré Mark Toner, porte-parole du département d’Etat américain, lors d’un point de presse. «Si [cette trêve] tient, les Etats-Unis et la Russie discuteront de son extension avec l’objectif de parvenir à une durée indéfinie pour faire reculer la violence», a-t-il ajouté.
Les Nations Unies ont regretté que l’aide humanitaire mette «plus de temps que prévu» à arriver à Alep, la plus grande ville du pays, en raison de désaccords persistants sur les conditions de délivrance de produits de première nécessité aux civils assiégés. «Les choses prennent plus de temps que nous l’espérions», a reconnu David Swanson, porte-parole du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Sur le plan diplomatique et militaire les USA prennent en compte le rôle de la Russie et son soutien au régime syrien.
Patrice Zehr