A travers sa dernière résolution, la communauté internationale a affiché son rejet des arguments avancés par le régime algérien au sujet de la question du Sahara marocain, estime l’écrivain-journaliste, Talaâ Saoud Al Atlassi.
Il relève, à ce propos, que la dernière résolution du conseil de sécurité de l’ONU a clarifié et développé les précédentes résolutions sur la question, à la faveur de la proposition marocaine d’autonomie, laquelle s’impose aujourd’hui comme ”une boussole pour la communauté internationale dans le règlement de ce conflit artificiel par lequel l’Algérie tente de contester un droit historique et géographique du Maroc, et qui plus est, un droit fondé sur une réalité géostratégique”.
Dans un article intitulé ”Esseulé, le régime algérien s’enfonce de plus en plus dans l’isolement”, publié sur le site d’information Machahid 24, il note que la résolution onusienne est non seulement un signe de ralliement à la raison et au pacifisme affichés par le Maroc mais aussi une illustration de ”la lassitude de la communauté internationale face aux mensonges et lamentations d’Alger, à contre-courant de la dynamique pacifiste de l’histoire dans la région”.
Et de souligner que cette dynamique soutenue qui se poursuit à ce jour ”confirme et soutient le contenu de la résolution onusienne” tout comme cela a été le cas mercredi dernier dans l’essor donné aux relations bilatérales entre le Maroc et la Grande-Bretagne et fin novembre dernier dans les relations entre le Royaume et les Etats-Unis, et ce, dans une perspective de consolidation des relations stratégiques multidimensionnelles qu’entretient le Maroc avec ces deux pays, lesquelles puissances témoignent ainsi de leur confiance dans les potentialités et les possibilités du Maroc pour lui-même et en faveur de l’Afrique”.
Talaâ Saoud Al Atlassi affirme, par ailleurs, que ”le régime algérien ne cesse d’aggraver son isolement, en orchestrant une cabale médiatique hystérique contre le Maroc et aussi en se marginalisant sur le plan diplomatique”, indiquant que ce régime est la seule victime de la crise qu’il a provoquée avec le Royaume.
Il fait remarquer, à ce sujet, que le Maroc n’a pas rompu ses relations avec l’Algérie, ni fermé son espace aérien aux avions algériens, et qui plus est, plaide depuis des années en faveur de la réouverture des frontières terrestres et ce n’est pas non plus le Maroc qui a ordonné l’arrêt du Gazoduc Maghreb-Europe transitant par son territoire en direction de l’Espagne et du Portugal.
Il estime que ”l’isolement politique du régime algérien suite à son rejet de la résolution onusienne et des négociations de paix quadripartites, sera encore aggravé par la non-participation préméditée de l’Algérie aux événements internationaux ayant trait à l’interaction humanitaire.
Et de conclure que ”le régime algérien, seul coupable de son isolement à plusieurs fois sur les plans africain, arabe et international, n’a qu’une seule et unique issue pour sortir de l’impasse, à savoir un réactivité positive envers la volonté internationale. À défaut de quoi, il risque de s’enfoncer davantage dans sa solitude”.
LR/MAP