Abdelhakim Benchemmas, président de la Chambre des conseillers

Abdelhakim Benchemmas, président de la Chambre des conseillers

Lutter contre le terrorisme, une affaire de tous!

Pourquoi le choix de cette thématique, à savoir «La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans la Méditerranée, quelle coopération entre les deux rives? (Modèle marocain)»?

Ce séminaire, organisé par la Chambre des conseillers, en partenariat avec l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée, fait suite à une proposition de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée, lors d’une réunion tenue en Italie, qui débattait de la lutte contre le terrorisme.

Quel «plus» de l’expérience marocaine dans cette lutte?

Les pays membres de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranée, convaincus par l’expérience marocaine dans cette lutte contre le terrorisme, ont été unanimes à proposer d’en étudier les tenants et les aboutissants et à mieux la connaître. C’est pour cela que nous avons organisé ce séminaire en partenariat.

Quelle approche faites-vous, concernant l’expérience marocaine dans ce domaine de la lutte contre le terrorisme?

Mieux connaître l’expérience marocaine et mieux la décortiquer ne se font pas, à mon sens, à travers la connaissance des rapports, ni ce qui s’écrit sur cette expérience, mais en l’approchant sur le terrain.

Que pouvez-vous déduire de l’approche faite par les participants à ce séminaire de l’expérience marocaine?

Les interventions et les communications faites par les représentants des pays participants à ce séminaire prouvent, si besoin est, que ceux-ci ont la nette conviction, au niveau de tous les pays membres de l’Assemblée Parlementaire de la Méditerranéen, qu’aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme nécessite de toute évidence des mesures concrètes et des actions sur le terrain et non des paroles et des discours. Sachant que, depuis longtemps déjà, le phénomène du terrorisme fait l’objet de débat à l’échelle régionale et internationale et qu’il est donc temps d’en tirer les conséquences. Il en résulte un cumul.

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Qu’en déduisez-vous donc?

Sur la table des débats, se trouve aujourd’hui une proposition qui recommande de hisser plus haut encore le rôle des parlements pour soutenir les efforts fournis par les gouvernements des différents pays du monde, en vue de lutter contre ce mal appelé terrorisme qui se nourrit des cultures de l’extrémisme et de la haine se basant sur une interprétation fallacieuse de l’Islam.

Est-ce que le monde est prêt à en découdre avec ce fléau dévastateur?

Pour être franc, je vous dirais que toutes les données s’accordent à dire que ce fléau n’est pas prêt de tirer sa révérence. Bien plus, il va perdurer et prendre même d’autres parcours et tournants qu’on peinerait tous, autant que nous sommes, à imaginer.

Une question se pose actuellement. Elle concerne l’après Daech.

Sachant que Daech a été enfanté par Al-Qaïda et, comme celle-ci est née du courant international des «Frères musulmans», il faut prévoir qu’une autre forme de Daech va naître de l’actuelle, au cas où les efforts militaires pour en découdre échouent.

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Que font les parlements pour soutenir ces efforts?

Les parlements se préparent et ne ménagent aucun effort pour lutter contre le terrorisme. L’expérience marocaine est estimée à sa juste valeur, non seulement au niveau de la région de la Méditerranée, mais également au niveau international.

Vous avez personnellement proposé, lors de votre intervention devant ce séminaire, de lancer une dynamique pour mettre en place une charte parlementaire au niveau de la région de la Méditerranée…

On envisage de la présenter en tant que plaidoirie auprès de l’Union parlementaire internationale, en parfaite coordination avec les différents réseaux parlementaires régionaux et intercontinentaux, pour avoir un front uni et soudé qui permette de lutter contre le terrorisme et jumeler, ainsi, les efforts entre tous les pays qui sont concernés par ce phénomène; sachant que le terrorisme est une affaire qui nous concerne tous à travers le monde.

Interview réalisée par Mohammed Nafaa

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Un commentaire

  1. c’est fou que certains arabes collabo harkis ont une haine contre tt musulman libre qui defend sa religion sa famille est sa terre dit moi a wallad chammas qui a liberer l’afghanistan est ce que c’est t mére la pute ou qui a fait pleurer les criminelle chrétiens américains anglais c’est ton pére av sa chammas ds sa bouche en crachant com un boricot qui sauve les royingua en birmanie qui sauve les musulman centre afrique qui sauve les faibles de syrie qui aide les sunnite irakiens qui sauve les ouighoure est ce que c’est t’a téte de porc petit batard alors oui vive les hommes libre qui porte les armes pour rendre la monnai au juifs est chrétiens qui tue est massacre les musulman toi a wald bouchammas remplie tes compte bancaire en volant le peuple est ferme t sale geule qui pue de chammas

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