Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane rencontre ce vendredi 13 janvier 2017 à 17 heures à Rabat, les Secrétaires généraux des 12 partis politiques représentés au Parlement en vue de trancher sur l’élection d’un nouveau Président de la chambre des Représentants et la formation des structures de l’institution parlementaire. Objectif: l’adoption par le Parlement de l’acte constitutif de l’UA.
Cette réunion se tiendra entre le Parti islamiste de la Justice et du Développement (PJD) et les partis Authenticité et Modernité (PAM), Parti de l’Istiqlal (PI), le Rassemblement National des Indépendants (RNI), le Mouvement Populaire (MP), l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), l’Union Constitutionnelle (UC), le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), le Front de la Gauche Démocratique (FGD), le Parti de la Gauche Verte Marocaine (PGVM) et enfin du Parti de l’Unité et de la Démocratie (PUD).
Elle se déroulera en présence du Doyen de la Chambre des représentants Abdelouahed Radi qui occupe actuellement la fonction de président du bureau provisoire de la première Chambre. Radi est, comme le prévoit le règlement intérieur du Parlement, habilité à superviser la séance consacrée à l’élection du président de la Chambre des représentants.
Circonstances obligent
L’urgence d’élire un nouveau président du perchoir et de former les instances du Parlement (bureaux et commissions diverses), est dictée par une donnée de taille. Le prochain Sommet de l’Union Africaine (UA) se tient du 30 au 31 janvier 2017 à Addis-Abeba. Le Maroc soutenu dans sa volonté de retourner au sein de sa famille africaine, ne peut acter cette décision de manière officielle que si la loi 01-17, portant approbation de l’acte constitutif de l’Union Africaine (UA) est votée par le Parlement. C’est la raison pour laquelle le Souverain a exigé, lors de la tenue du dernier Conseil des ministres en date du 10 janvier 2017 au palais royal de Marrakech, que soit votée cette loi aux deux Chambres du Parlement dans les délais les plus brefs.
Que le gouvernement soit formé aujourd’hui, demain ou dans un an, l’acte constitutif de l’Union africaine doit être voté au Parlement. Il est inconcevable que les intérêts suprêmes de la nation soient mis en danger à cause de politiciens en déphasage avec leur époque.
Mohcine Lourhzal