La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a rejeté la demande d’une quinzaine de clubs et associations de motards appelant à un tarif autoroutier adapté aux 2 roues motorisées (Cf. Le Reporter 696 du 13 juin 2013).
Cette réclamation «n’est pas fondée sur des raisons économiques et financières recevables», relève ADM qui précise que les seules raisons invoquées par ces associations sont «une comparaison exclusive avec le cas français en ne prenant de cet exemple que des éléments partiels».
Or, explique-t-on auprès d’ADM, le rapport entre le tarif kilométrique véhicule léger et le prix moyen de la moto au Maroc reste «toujours inférieur» à celui dégagé en France pour la classe des motos. La comparaison faite par les associations des motards par rapport au cas particulier français est par conséquent «biaisée», puisque le tarif kilométrique appliqué en France pour les motos avoisine le double du tarif kilométrique pratiqué pour la même catégorie de véhicules sur les autoroutes marocaines.