Le ministre de l’Economie et des Finances a été très critique sur la situation de la SAMIR. Il a indiqué que l’Etat n’a pas bien choisi les investisseurs dans ce dossier. «C’est un dossier sur lequel nous avons été bernés. Nous devons mieux choisir les investisseurs à l’avenir», a-t-il regretté, notant qu’il n’y a pas eu «une gestion en bon père de famille» dans cette affaire.
Ceci étant, l’Etat suit de près le dossier de la raffinerie SAMIR, a-t-il affirmé. Et de préciser: «Une équipe dédiée au suivi de cette affaire a été mise en place sous la supervision de l’administration des douanes et des impôts indirects (ADII)». Toutefois, l’Etat «ne peut pas intervenir dans un dossier qui est entre les mains de la justice». Le juge commissaire de la liquidation de la SAMIR a réuni le syndic et les contrôleurs pour un échange au sujet du lancement du processus de liquidation et du niveau de mise à prix qui doit être fixé.
Au cours de l’audience du 28 décembre 2016, le syndic avait transmis une lettre d’intention, signée par un cabinet d’avocats italien, affirmant l’intérêt d’un de ses clients pour acquérir l’ensemble du groupe Samir à 31 MMDH. L’unique raffineur du Maroc, la SAMIR, a été mis en liquidation définitive avec période de maintien temporaire d’activité de 6 mois.
HD