La reconstitution de l’assassinat du parlementaire Abdellatif Merdas a eu lieu, dimanche 26 mars 2017, devant son domicile à Casablanca, en présence des éléments du Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ), de la police scientifique, de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) et de la police judiciaire de la préfecture de police de Casablanca.
Supervisée par le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca, Hassan Matar, la reconstitution des faits s’est déroulée sur les lieux du crime, devant le domicile du parlementaire assassiné au quartier Californie à Casablanca. Le meurtrier présumé a ainsi, devant les enquêteurs, reconstitué les mêmes gestes et faits que ceux exécutés le 7 mars 2017, jour où le député de l’UC, Abdellatif Merdas, a été abattu de sang-froid devant son domicile par un fusil de chasse.
Sexe, argent, vengeance
Afin de donner de plus amples détails sur cette affaire, Hassan Matar a fait une déclaration à la presse, lundi 27 mars 2017. Il y a précisé que les faits relatifs à l’assassinat du député Abdellatif Merdas ne revêtaient pas de caractère politique et n’avait aucun lien avec le crime organisé transnational ou le terrorisme. Le procureur général a indiqué que les mobiles principaux du crime étaient «le sexe, l’argent et le désir de vengeance». Il a annoncé que le Parquet général a décidé d’ordonner l’ouverture d’une enquête à l’encontre des inculpés arrêtés dans le cadre de cet assassinat, notamment pour constitution d’une bande criminelle, homicide volontaire avec préméditation, complicité de meurtre et possession d’arme à feu sans autorisation.
Hassan Matar n’a pas manqué de saluer les efforts fournis par les services de sécurité ayant permis d’élucider cette affaire en un temps record. «C’est grâce aux efforts des services de sécurité que l’identification et l’arrestation des présumés impliqués dans cet acte criminel, ainsi que la saisie de la voiture qui a servi lors de ce crime ont été possibles», a-t-il affirmé, ajoutant que les perquisitions effectuées dans les domiciles des mis en cause ont permis la saisie d’un fusil de chasse et de cartouches similaires à celles utilisées pour commettre l’homicide volontaire contre Abdellatif merdas.
Pour rappel, le BCIJ, la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) et les services de la Police Judiciaire (PJ) de la préfecture de police de Casablanca, en étroite coordination, sont parvenus à élucider le crime d’homicide volontaire dont a été victime le parlementaire de l’UC, Abdellatif Merdas, le 7 mars 2017 au quartier Californie de Casablanca. Les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont abouti grâce à la collecte de données techniques, à leur analyse et à la découverte de preuves matérielles irréfutables sur la base des indices prélevés sur la scène du crime.
ML