La compagnie pétrochimique sud-africaine ‘Sasol’ a annoncé, lundi, sa décision de déclarer l’état de force majeure sur l’exportation de certains produits chimiques en raison des inondations dévastatrices qui ont frappé plutôt durant ce mois la province du KwaZulu-Natal (est).
“Sasol continue de gérer les conséquences des fortes pluies et des inondations qui ont frappé le KwaZulu-Natal et d’évaluer leur impact sur l’entreprise”, a déclaré la compagnie dans un communiqué.
Elle a précisé que “les perspectives de volume pour le quatrième trimestre de l’exercice 2022 pourraient être affectées en fonction de l’étendue des dommages aux infrastructures et de l’avancement en manière de récupération et de restauration des infrastructures clés”.
La déclaration de force majeure de Sasol intervient deux semaines après que la société de logistique et des chemins de fer “Transnet” a déclaré une force majeure de précaution concernant son service ferroviaire de charbon vers le terminal d’exportation charbonnier de la ville Richards Bay, considéré comme le plus grand au monde.
Le bilan humain des inondations a été très lourd, les autorités ayant fait état de 435 morts et de plus de 40.000 sinistrés. Quant aux dégâts matériels, les données officielles révèlent que des milliers de maisons ont été détruites, alors que les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires ont été largement abimées.
Durant les dernières années, Sasol s’était enlisée dans une crise en raison de son projet chimique de 200 milliards de rands initié aux États-Unis et qui a connu d’importants problèmes budgétaires et opérationnels.
Sasol qui était considérée comme l’une des dix plus grandes sociétés sud-africaines, est désormais évaluée par le marché à moins de 20 milliards de rands. Elle croule sous le poids d’une dette de plus de 120 milliards de rands.
LR/MAP