La Deuxième commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, chargée des questions économiques, financières et environnementales vient d’adopter, par consensus, un projet de résolution présentée par le Maroc sur la gestion intégrée des zones côtières.
Intitulée “Renforcement de la coopération pour une gestion intégrée de la zone côtière afin de réaliser le développement durable”, cette résolution biannuelle, initiée et facilitée par la délégation du Maroc auprès des Nations Unies à New York, a bénéficié d’un soutien considérable de la part des pays membres et d’un appui unanime lors de son adoption, reflétant la confiance dont jouit le Royaume au sein de la communauté internationale, en tant qu’acteur agissant, constructif et reconnu dans les domaines du développement durable et de l’action environnementale, et ce conformément à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI.
Cette résolution vient en appui aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) en matière d’utilisation et de mise en œuvre de l’approche intégrée des zones côtières pour contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et de la reprise économique Covid-19. Elle fournit un espace d’échange et de coopération sur les besoins croissants de l’humanité dans les zones côtières, notamment l’alimentation, l’énergie, les ressources minérales, le transport intégré ou le tourisme.
Le texte de la résolution met en exergue que les zones côtières constituent une ressource écologique et économique essentielle et que leur gestion et leur planification dans une perspective de développement durable nécessitent une approche de gestion intégrée.
En outre, la résolution encourage les Etats membres à prendre des mesures concrètes pour intégrer l’élimination de la pauvreté, investir dans des infrastructures côtières fiables, durables et résilientes, développer la science maritime, la technologie et l’innovation dans la gestion intégrée des zones côtières.
A cet égard, grâce à la contribution constructive des délégations ayant pris part aux négociations de cette résolution, le Maroc a pu renforcer les dimensions économiques et environnementales qui sont liées à la gestion des zones côtières.
Dans son intervention devant la Deuxième commission, la Délégation marocaine à l’ONU a souligné que le concept de la gestion intégrée des zone côtières a fait son apparition comme une approche visant à faire face à la dégradation côtière, rappelant qu’il s’agit d’un processus dynamique pour l’utilisation durables de ces zones, en tenant compte de la fragilité des écosystèmes et des paysages côtiers, outre la diversité des activités économiques et sociales sur les côtes, notant que la résolution illustre parfaitement la manière dont l’économie côtière peut contribuer de façon durable au processus de développement et à une reprise post-Covid résiliente.
Cette résolution rend aussi hommage aux efforts consentis par tous les Etats membres, y compris ceux sans exposition côtière, afin de renforcer leur participation au commerce mondial, notamment en mettant la gestion des zones côtières au service de l’intégration économique régionale, du développement des infrastructures et de la protection de l’environnement parmi les pays et les régions du monde.
Cette résolution, par son approche ouverte et participative, a permis de définir les différents piliers de la coopération internationale, notamment la coopération Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaire. Autant de facteurs clés qui augmentent l’action dans le domaine de l’intégration économique, de la mobilité fluide des personnes, des biens et des services, de l’action climatique et de la gestion des risques de catastrophe, entre autres.
LR/MAP