L’Accord de libre-échange approfondi et global (ALEAG), en cours de négociation entre le Maroc et l’UE, permettra à long terme un gain en PIB de 1,3 milliard d’euros par an pour le Maroc, contre 1,4 milliard d’euros pour l’UE, selon Koen Berden, expert européen à l’ECORYS, un organisme de consulting chargé par la Commission européenne d’élaborer l’étude d’impact de développement durable pour l’ALEAG.
Les résultats préliminaires de l’étude d’impact de cet Accord montrent qu’à court terme, les gains potentiels du Maroc seraient de près de 1,15 milliard d’euros par an, contre 834 millions d’euros pour l’UE, a ajouté Berden qui intervenait, à Bruxelles, lors de la réunion des experts marocains du Conseil économique, social et environnemental (CESE) avec leurs homologues européens dans le cadre du groupe d’étude «relations commerciales UE-Maroc». L’orateur a indiqué que «l’impact macroéconomique de l’ALEAG sur l’économie marocaine sera positif» dans le sens où l’accord va contribuer à l’amélioration de la capacité concurrentielle du Maroc et à la promotion de la croissance et de l’emploi.