N’étant pas tout à fait contre l’ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi, Maroc-UE), les patrons marocains veulent juste «un bon accord». Ils ne parlent d’ailleurs plus que de cela depuis l’entame des tractations entre le Maroc et l’UE, surtout à l’issue du troisième
round de discussions qui s’est tenu dans le royaume, dont le dernier a eu lieu en janvier dernier. Ces réserves du secteur privé ont occupé une bonne partie des débats lors d’une table ronde organisée, jeudi 13 février, à l’ASMEX. Reprochant au gouvernement «la manière» dont sont menées les négociations, les patrons ont fait part de leurs craintes et suggéré à la partie marocaine de prendre son temps, sans céder à aucune éventuelle pression des Européens sur l’agenda des pourparlers.