Le mouvement algérien Barakat a initié, ce mardi 29 avril, sa première action post-présidentielle. Ses délégués se sont rendus au Conseil constitutionnel pour remettre une demande d’application de l’article 88 de la Constitution qui prévoit la destitution du Président pour cause d’incapacité physique et/ou morale à exercer ses fonctions. L’article 88 de la Constitution énonce: «Lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit et, après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l’unanimité, au Parlement de déclarer l’état d’empêchement».
Après une attente qui a duré près de 30 minutes, un officier de police en civil est venu apporter la réponse des responsables du Conseil constitutionnel. «On vous salue et on vous dit bonne journée», a déclaré le policier à Amira Bouraoui, membre du mouvement, avant de demander courtoisement aux six délégués de quitter les lieux.
Bouchra Elkhadir