Plusieurs partis de l’opposition algérienne ont appelé lundi dernier à des élections anticipées face aux «risques de décomposition de l’Etat», dont les signes «sont de plus en plus manifestes», comme le montre le dernier mouvement de protestation des policiers.
Pour le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, cette protestation exprime «la déliquescence de l’Etat et l’ampleur de la crise et de l’impasse institutionnelles».
«Aujourd’hui, toutes les institutions de l’Etat sont illégitimes et frappées de sclérose à cause de la persistance de la crise politique», a-t-il estimé, dénonçant «le constat de la vacance du pouvoir au niveau de la première institution de l’Etat».