L’attitude de l’Espagne, qui a accueilli sur son territoire le chef des séparatistes du polisario sous une fausse identité et de connivence avec l’Algérie, continue de susciter l’indignation au Parlement européen.
L’eurodéputé Tomáš Zdechovský s’est insurgé, samedi, contre cette décision qui s’inscrit en faux par rapport aux valeurs et principes de l’Europe.
«Je me demande comment est-il possible que les autorités espagnoles autorisent l’entrée illégale avec une fausse identité d’une personne comme Brahim Ghali, accusé d’avoir commis des actes de viol ?», s’est interrogé l’eurodéputé tchèque.
«Celà va à l’encontre de nos valeurs et de nos principes», a-t-il tranché.
L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien a suscité de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde.
Le pays ibérique est accusé d’aider un criminel de guerre à s’extirper de la justice et de cautionner ses actes.
Des militants sahraouis des droits de l’homme avaient déposé plainte devant la justice espagnole contre le chef des séparatistes pour des crimes contre l’humanité, génocide, torture, disparition forcée et viol.
Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.
LR/MAP