Des milliers de manifestants ont investi, lundi 2 janvier 2017, les principales artères de Béjaïa, à 180 kilomètres à l’est d’Alger. Depuis, plusieurs villes algériennes ont sombré dans ce qui semble être une vraie explosion sociale qui secoue le pays en ce début d’année 2017.
Les manifestants, dans plusieurs villes algériennes, contestent la loi de Finances 2017 qu’ils qualifient d’austère au plus haut point. En effet, cette loi risque d’impacter négativement, comme l’expliquent certains économistes algériens, le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population algérienne déjà en proie à la pauvreté rampante et au chômage galopant. La misère dans laquelle vivent des millions d’Algériens est d’autant plus incompréhensible que le pays regorge de ressources naturelles (pétrole, gaz…) qui lui assuraient –jusqu’à la récente chute du prix du baril- des revenus faramineux. Contrairement à plusieurs autres pays de la région qui réussissent, malgré leurs difficultés financières, à garantir à leurs citoyens une vie digne.
Excédés, les Algériens explosent
Investissant par milliers les principales artères de Béjaïa, entre autres villes comme la capitale Alger, les manifestants ont exprimé leur colère contre les dispositions de loi de Finance 2017 qui vient d’entrer en vigueur en Algérie. Cette loi pénalisera davantage les ménages modestes et moyens, car elle est riche en mesures impopulaires, notamment une hausse importante des impôts et l’instauration de nouvelles taxes. Selon les analystes politiques algériens et occidentaux, les nouvelles mesures décidées par le gouvernement algérien accentuent le sentiment de frustration chez la population. En effet, force est de constater que les responsables algériens et autres dignitaires du pouvoir militaire en place continuent de mener leur train de vie fastueux, ce qui met davantage le feu aux poudres, expliquent de nombreux analystes politiques et économiques.
La politique du bâton sans la carotte
Pour faire face au vent de révolte qui a envahi l’Algérie, depuis lundi 2 janvier 2017, le pouvoir algérien n’a pas hésité à faire usage de la force contre les manifestants, surtout à Béjaïa qui n’en est pas à sa première vague de protestations. C’est ainsi que les forces anti-émeutes algériennes ont été dépêchées sur place pour dissiper les foules de manifestants à coups de gaz lacrymogène, entre autres outils de répression.
Ce qui aggrave davantage la situation, c’est que les manifestations survenues à Béjaïa ont eu lieu au moment où la ville est paralysée par une grève générale contre la loi de Finances 2017, décrétée par les commerçants. Et ce n’est pas tout. D’autres villes prévoient également des débrayages en guise de solidarité. Ce qui inquiète sérieusement le pouvoir algérien, estiment les opposants au régime en place en Algérie.
Par le passé, de nombreuses villes algériennes avaient connu des situations critiques qui ont toutes dégénéré en violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Les grandes carences de développement que connaît le pays apparaissent de plus en plus clairement depuis que l’Etat ne peut plus acheter la paix sociale. En novembre 2016, de violents heurts ont éclaté entre les forces de sécurité algériennes et les manifestants qui aspiraient à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Sous la pression d’une population excédée, le pouvoir algérien est obligé de donner suite aux demandes de la population. Dans le cas contraire, le Pays du million de martyrs sera inévitablement pris dans le tourbillon de l’instabilité. Certains y voient l’unique moyen d’attirer l’attention sur les inégalités sociales flagrantes qui font malheureusement la marque Algérie.
Mohcine Lourhzal
Certains titre d’une certaines presse affirment que « ces violences coïncident avec l’appel à la grève lancé par des commerçants ». De quel appel, parlent-ils ? Les commerçants et autres associations de Kabylie sont suffisamment courageux pour signer les appels à la grève ou autres. Cet appel dont vous parlent ces « chiffons » est venu des réseaux sociaux. Des services étrangers connus ont créé puis supprimé des centaines de pages facebook, tweeter et autres, pour lancer de tels appels, en se présentant comme algériens. Si vous êtes informaticien, vous pouvez vérifier. Maintenant de ces milliards détournés, ce sont des algériens comme nous et ils nous appartient à nous de traiter ce dossier que l’on retrouve dans tous les pays, y compris au Maroc, en France ou ailleurs. L’évasion fiscale, c’est connu. C’est aussi une forme de dilapidation des deniers publics. Le cas Cahuzac et j’en passe. Pour ce qui est de notre peuple, il ne tend pas la main. Il exprime son mécontentement sur une forme de gestion et il est le seul à en juger.
Si les gents se revoltent .c est parceque les dirigents ont delapide les richesses du pays durant des annees.Le peuple n’en a pas vraiment profite .et qu’ aujourd’hui on demande au pauvres de serrer la ceinture… D’ abord rapatriez vos milliards qui se trouvent a l’etranger et puis demandez- nous de serrer la ceinture …
Explosion ! Boum !!! hahahahaha ! Quel régal ! Ça fait plaisir d’entendre les feux d’artifice en Algérie, comme en 1990 ! C’est le souhait de certains qui veulent mettre à feu et à sang notre pays, comme en 1990. Ils oublient que le peuple algérien est un peuple vivant, dynamique, debout. Allez-y tous aux réseaux sociaux, aux journaux, aux radios et télévisions et laissez libre cours à vos plumes et vos venins. Dzair restera Dzair ! Vive Dzair !
Si l’Algérie se révolte, c’est que contrairement au Maroc, il est peuplé d’hommes et non pas de lâches!
Oui ! Bien dit !