Amnesty international a dénoncé, vendredi 8 février 2019 , la condamnation par un tribunal algérien du militant Hadj Ghermoul à six mois de prison pour avoir déclaré son opposition au 5ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
« La condamnation de Hadj Ghermoul est une grave atteinte à la liberté d’expression en Algérie. Il est totalement absurde qu’il soit condamné à passer six mois derrière les barreaux simplement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions politiques », a déclaré Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.
Morayef a réagi aux informations selon lesquelles un tribunal de la ville de Mascara a condamné le militant à 6 mois de prison ferme et une amende pour « outrage à corps constitué » pour avoir posté sur Facebook une photo où il tient une pancarte sur laquelle est écrit « Non à un cinquième mandat » de Bouteflika.
Elle a ajouté que « son arrestation et sa condamnation témoignent une nouvelle fois de l’intolérance dont font preuve les autorités algériennes vis-à-vis de l’opposition et de leur inquiétante tendance à multiplier les arrestations et les détentions arbitraires à l’approche de l’élection présidentielle prévue en avril 2019 ».
A l’occasion de la célébration du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, Amnesty International Algérie, la Ligue algérienne des droits de l’Homme et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme, ont lancé un appel commun aux autorités algériennes pour le respect des libertés fondamentales dans le pays.
Mohcine Lourhzal
Ce n’est pas comme au Maroc. Une vraie démocratie. Tout le monde peut critiquer le sultan. Sans risque. Cela m’a été confirmé par les gens du rif. C’est juste des accidents de temps en temps. Tu peut te faire hacher menu par un camion benne mais pas plus. Au fait à quel moment les sujets marocains choisissent leur chef d’État ?