Dans les commissariats, on choisit souvent cette tactique durant les interrogatoires: le policier méchant qui bouscule pour soutirer les aveux et le policier qui campe le rang de gentil. Les deux se partagent les rôles, mais celui du gentil est un rôle de composition. C’est l’impression que donne le ministre des Affaires étrangères algériens, Ramtane Lamamra qui, dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la conférence internationale sur l’«investissement en Tunisie», a réfuté l’existence d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc.
«Il n’y a point de conflit entre l’Algérie et le Maroc», a-t-il dit, ajoutant même que «les deux pays sont appelés à rattraper le retard accusé en termes d’intégration économique». Pendant ce temps-là, son département tire à boulets rouges sur le Maroc devant les instances onusiennes, sa presse ne sait plus quoi inventer pour nuire au voisin de l’ouest et son armée multiplie les gestes d’intimidation…