Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a opéré, lundi 17 septembre 2018, de nouveaux changements dans la direction de l’armée qui ont touché les commandants des forces terrestres et aériennes, ainsi que le secrétaire général du ministère de la Défense, a rapporté la chaîne de télévision satellitaire algérienne, Al-Nahar.
Citant des sources «bien informées», Al-Nahar a indiqué que le président algérien a mis fin aux fonctions du général-major Ahcène Tafer, commandant des forces terrestres, qui a été remplacé par le général-major Saïd Shengriha. Selon la même source, il a été mis fin également aux fonctions du commandant des forces aériennes, Abdelkader Lounès, remplacé par le général-major Haida Boumaiza. Bouteflika a démis également de ses fonctions le secrétaire général du ministère de la Défense, Amine Zenakhri, remplacé par le général-major Abdelhamid Gheris, a ajouté Al-Nahar.
Plusieurs officiers se sont vus perquisitionner leur domicile et confisquer leur passeport.
Cette purge dans l’armée algérienne intervient à l’approche des élections présidentielles en Algérie, prévues en 2019. Nombre d’observateurs estiment que l’entourage du président Bouteflika, dont l’état de santé n’est plus un secret pour personne, est une manière de préparer le président malade à succéder à lui-même, pour un cinquième mandat aux commandes de l’Algérie; ce qui risque de plonger le pays du million de martyrs dans le chaos.
ML