En acceptant l’hospitalisation du chef des séparatistes du « polisario », le dénommé Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour crimes contre l’humanité, le gouvernement espagnol se retrouve face à “un vrai scandale d’État”, affirme le géopolitologue français, Aymeric Chauprade.
“Le gvt espagnol face à un vrai scandale d’État : il a soustrait à la justice espagnole, avec la complicité de l’Algérie et sous fausse identité #BrahimGhali du #Polisario lequel était sous mandat d’arrêt espagnol pour crimes contre l’humanité, torture, viols!”, souligne l’expert en géopolitique dans une réaction sur son compte twitter.
Selon M. Chauprade, “C’est un véritable scandale d’État!”.
Des victimes d’actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali ont déposé une plainte auprès de la justice espagnole pour l’activation du mandat d’arrêt européen émis à son encontre. Leurs avocats réclament le déclenchement de l’action publique et une coopération accrue de la police espagnole pour procéder à l’interrogatoire du chef des milices du “polisario” à l’hôpital, puis à son incarcération conformément au mandat d’arrêt.
Le Maroc a déploré l’attitude de l’Espagne qui accueille sur son territoire le chef des milices séparatistes du “polisario”, poursuivi pour des crimes de guerre sérieux et des atteintes graves aux droits de l’Homme.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a fait part de “la déception” du Maroc à l’égard de “cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain et ses forces vives”.
L’ambassadeur d’Espagne à Rabat a été convoqué au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger pour qu’il s’explique sur l’attitude de son gouvernement.
LR/MAP