Aller à l’hôpital!

Tiens, j’aimerais bien aller à l’hôpital pour quelques jours! Une réflexion comme ça serait vraiment insensée, n’est-ce pas? Pas en Chine, en tout cas! «Ils sont fous ces Chinois», aurait dit Obélix mais, en fait, ils ne sont pas si fous que ça et s’ils aiment bien désormais aller à l’hôpital, c’est qu’il y a une bonne raison à cela: un de leurs hôpitaux a décidé d’ouvrir des chambres pour les rapports sexuels dans le but d’aider les couples qui ont du mal à faire un enfant en leur donnant des conseils et des moyens de débrider leur vie sexuelle!

Ces chambres, rapporte-t-on, sont équipées de lits drapés de gaze et éclairées de lumière rouge. Elles sont louées à 880 yuans (130 euros) la nuit, sachant que le salaire mensuel moyen en Chine est de 4.672 yuans (environ 700 euros). C’est un montant significatif dont doivent s’acquitter les personnes qui veulent avoir des rapports intimes dans un endroit qui n’est pas normalement associé au mot romantique… Dans ce cas, il l’est et harmonieusement… Les «salles sexuelles» sont meublées d’un confortable sofa et d’un lit en rond. Des sex-toys, des vidéos érotiques et pornographiques et même des livres d’instruction sexuelles sont également fournis pour se mettre à l’aise. Et pour ceux qui veulent jouer au docteur, un attirail de médecin et une panoplie d’infirmière sont également disponibles. Enfin, pour ceux qui ont encore plus d’imagination, il y a aussi des costumes «d’hôtesse de l’air» ou des treillis militaires…. Enfin, tout est là pour encourager la grossesse grâce à la passion sexuelle de la part des «patients». L’enceinte médicale met même à disposition des experts en fertilité qui sont prêts à donner des conseils pour stimuler les chances de conception. «De nos jours, en raison de la détérioration de l’environnement écologique de la Chine, les gens sentent la grande pression de la survie et certains Chinois ne comprennent pas que faire un enfant est un travail très technique», a témoigné le président de l’hôpital… N’est-ce pas donc un hôpital où il ferait bon d’être?