Un étudiant de 32 ans est amoureux d’une étudiante de 25 ans. «Nous nous rencontrions souvent à la Faculté. Elle venait de temps en temps chez moi ou bien je lui rendais visite dans sa chambre. J’étais très amoureux d’elle».
La jeune, quant à elle, n’éprouve que de la sympathie pour ce jeune homme. Aussi, se rend-elle (est-ce sans méfiance?) cet après-midi dans son studio où il se lance, dans une vibrante déclaration d’amour -qui aurait été repoussée par des éclats de rire-. Blessé et ulcéré, il empoigne son fusil chargé et tue la jeune étudiante d’une balle dans la nuque. Jusque-là, il s’agit d’un banal crime passionnel…
Tout bascule après, quand il déshabille le cadavre et enfonce ses dents dans les seins de la victime. Incapable d’en rompre la peau, il entreprend de découper le corps à l’aide d’un couteau électrique. Tel un boucher, il le démembre et choisit les morceaux destinés à sa consommation immédiate et ceux destinés à une préparation différée. Certains sont cuits et cuisinés, d’autres ingérés crus en raison de la valeur symbolique qu’il leur porte. «Avant de séparer la tête du corps, avoue-t-il, au moment où je commençais à séparer la chair des os, j’ai mangé ses lèvres et sa langue. L’expérience me procurait une extrême excitation sexuelle»! Excitation qui se dissipe à chaque tentative «ratée» de se débarrasser des restes du corps… Finalement, c’est quelque part dans la forêt qu’il décide de jeter les grosses valises en carton bouilli qui ont déjà soulevé les soupçons d’un voisin et du chauffeur de taxi qui l’avait emmené dans les bois.
Alors qu’il croit avoir trouvé le bon endroit pour jeter ses funèbres colis, un couple de promeneurs tardifs observe son manège… Pris de peur, il abandonne ses valises et prend la fuite… Arrêté deux jours après, il est condamné à mort… Il mourra certes d’amour pour la jeune femme, ne regrettant que le fait de «ne pas avoir pu coucher avec elle»! Voilà bien un vrai amour qui tue!